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Un tout petit aperçu ...

Un tout petit aperçu...

 

 

 

 

Dans ce parlement mondial idoine à concevoir, la représentation des citoyens se ferait le long des parallèles. Sur toute la superficie du globe naîtraient ainsi des districts électoraux supranationaux. Par degré de latitude. Équivalant approximativement à des bandes de terres sud-nord de 111 kilomètres : soit un degré. En principe un degré, car évidemment, afin de préserver la valeur de chaque vote, chaque zone-parallèle compterait un nombre égal d’électeurs.

À titre d’exemple, si une population planétaire, dénombrant huit milliards d'êtres humains en 2023, se dotait d'un représentant par tranches égales de 50 millions d'habitants, son parlement mondial compterait initialement 160 députés. Ce nombre de députés serait, bien sûr, appelé à varier au rythme de la démographie planétaire.

 

Sous les latitudes les plus peuplées, autour de 1/4 de degré, soit une bande de terre sud-nord d’environ 28 kilomètres suffirait pour compter 50 millions de personnes. Aux latitudes les plus dépeuplées, à l’extrême Nord et Sud, quelques dizaines de degrés seraient nécessaires pour recenser 50 millions de personnes.

En guise d’illustration, sur un degré complet prenant pour centre le 30e parallèle Nord (111 kms) vous retrouvez les villes de Houston au Texas, Le Caire en Égypte et Lhassa au Tibet pour un total d'approximativement 200 M d'habitants. Il faudrait donc environ un quart de degré dans cette zone pour atteindre la cible de 50 M de personnes. La technologie de géopositionnement par satellite permettrait une césure chirurgicale des zones électorales.

Et tout cela est rendu possible aujourd’hui, car nous disposons d’informations croissantes de plus en plus précises sur la répartition des populations sur la surface du globe. À partir de banques de données telle celle de la Socioeconomic Data and Application Center , un appendice de la NASA, des outils tels ceux développés par Engaging Data ou encore Andersen Global démontrent éloquemment la progression de ces connaissances.

 

La raison majeure de préférer la représentation par latitude plutôt que par méridien/longitude (elle aussi pourtant garante d'impartialité) est motivée par une recherche de diversité. En tentant le même exercice, mais en utilisant la longitude, vous réalisez bien vite que bien des nations se retrouvent isolées sur leur méridien. La représentation y perdrait alors son objectif universaliste. Les vieux réflexes nationalistes domineraient dans ces zones, sans grande possibilité d’évoluer.

 

Autre justification : même si la proposition a comme objectif principal de déconstruire les nationalismes, pour que le système fonctionne, l'humain étant humain, les populations devront se l'approprier : développer un sentiment d'appartenance à leur nouvelle zone électorale.

 

Cela serait facilité par le fait que les gens vivants sous les mêmes latitudes ont souvent beaucoup en commun malgré leurs différences ethniques et linguistiques. Beaucoup plus que ceux vivants sous les mêmes longitudes.

Les peuples scandinaves, islandais, alaskiens, russes ou canadiens, des pays baltes, du nord du Kazakhstan, de la Mongolie ou du Japon partagent la même culture de l'hiver, des changements de saisons et de lumière. Cela influe sur leurs environnements, économies, langues, cultures et caractères. Sur ce qui les définit, en fait. Beaucoup plus que nous pourrions le penser, de prime abord. Un Canadien du Manitoba aurait probablement plus en commun avec un Russe de la Khakassie qu'avec un Américain de l'Arizona.

Dans un même ordre d'idées, les zones désertiques ou de forêts (tempérée, méditerranéenne, inondée, tropicale, etc.) se retrouvent aux mêmes parallèles. Les trois plus grandes forêts du globe (amazonienne(Amérique du Sud); du bassin du Congo(Afrique) et de Nouvelle-Guinée(Asie)) croissent aux mêmes latitudes. Les peuples qui vivent ‘’EN’’, ‘’PRÈS DE’’ et ‘’DE’’ ces forêts ( tout comme pour les agriculteurs qui, vivant en périphérie des déserts, partagent la même réalité d’accélération de la désertification des terres arables sur tous les continents) gagneraient à travailler ensemble afin de trouver des solutions pérennes aux menaces et défis communs; à être représentés par des voix uniques et fortes au sein d'un parlement mondial.

 

La représentation par latitude permet, par conséquent, un meilleur mélange des cultures, bonifié d’un terreau plus fertile à la croissance d’un sentiment d’appartenance à la zone. Des noms de zones accrocheurs pourraient aussi contribuer au développement de cette appartenance: la zone-parallèle des peuples de la neige, des résidents du centre du monde (zone la plus densément peuplée), des poumons de la terre, des peuples du riz, des vins, du café ou du chocolat, de la frange des déserts, des héritiers de la mousson, etc..  

 

Ce serait bien sûr aux citoyens habitant ces zones de choisir et de nommer eux-mêmes ce qui les unit et caractérise le plus.

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Quel est le point commun entre Rome, Chicago, Istanbul et Barcelone ?

Ces métropoles sont toutes situées sur le même parallèle. Le 41e Nord.

Sydney en Australie, Le Cap en Afrique du Sud et Santiago au Chili se retrouvent sur le 33e parallèle sud.

Ciudad Juarez au Mexique, Marrakech au Maroc, Alexandrie en Égypte, Jérusalem en Israël, Kandahar en Afghanistan et Shanghai en Chine sont sises sur le 31e parallèle nord.

 

Et l'avenir de la planète sera de plus en plus façonné par ses grandes villes. Selon un rapport des Nations unies, 66 % de la population mondiale sera urbaine en 2050. Cette proportion n'était que de 4 % en 1800.

Les métropoles ont toujours été et demeurent, encore à ce jour, des bastions pour les populations les plus éduquées, les plus progressistes et les plus sensibles au cosmopolitisme. Sous l'influence de ce type de citoyen, les grandes villes du monde s'opposent de plus en plus à certaines législations passéistes de leur capitale nationale respective. Dans divers domaines, notamment ceux liés au changement climatique, les grandes villes réclament plus de pouvoir pour leur gouvernance. Les villes d'une même circonscription électorale pourraient agir de concert sur certains enjeux.

Si nous avons proposé précédemment des zones électorales de 50 millions d'habitants pour un parlement de 160 députés, au lieu, à titre d'exemple, d'un "parlement des milles" avec 1000 élus pour des circonscriptions de 8 millions de citoyens, c'est dans l'objectif de préserver l'unité des villes. Cette unité au sein des zones favoriserait également le développement d'un sentiment d'appartenance chez les électeurs.

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Planet Republyk espère que des candidats exceptionnels se présenteront aux élections de leurs régions respectives. Des modèles d'humanisme, bénéficiant d'une reconnaissance internationale pour leur engagement, leur courage, leur abnégation. Pour ne citer que trois exemples, pensons au Kino congolais, Denis Mukwege; à l'Indienne, Vandana Shiva ou encore à la jeune Suédoise Greta Thunberg.
 

Planet Republyk ose croire que ce type de candidature puisse faire vibrer la fibre cosmopolite des électeurs; puisse les inciter à leur accorder leur voix plutôt qu'à des candidats, certes de leur nationalité, mais néanmoins moins inspirants.

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Logiquement, dans un souci de neutralité et d'indépendance, le siège de ce parlement mondial devrait être érigé à la latitude 0° 00′ 00″ ; longitude 0° 00′ 00″. Selon les données actuelles, il trônerait, en pleine mer, dans l'Atlantique Sud, à quelques kilomètres des côtes du Gabon.

Mais comme le méridien zéro a été imposé, à la fin du XIXe siècle par la Grande-Bretagne, superpuissance de l'époque, sur Greenwich, un quartier de sa capitale; le nouveau parlement mondial pourrait envisager de réinitialiser le méridien zéro à une longitude apolitique et scientifique tel le point le plus oriental de la mer Méditerranée, qui traditionnellement définit où commence le Levant, donc l'Orient.

Ainsi, les Amériques(moins l'Alaska), l'Afrique ainsi que la quasi-totalité de l'Europe feraient partie de l'hémisphère occidental. Les hémisphères correspondraient alors mieux à la conception que l'humanité se fait de l'Occident et de l'Orient.

Selon cette hypothèse, la nouvelle capitale mondiale serait construite sur les rives du grand lac Victoria, près de Lamuria, au Kenya, en Afrique, berceau de l'humanité.

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Un échéancier devrait être fixé pour diverses considérations dont la motivation des troupes. L'année 2045, centième anniversaire des Nations Unies, semble être un objectif cohérent pour la mise en place d'une structure permanente de parlement mondial.

 

Cet avènement constituerait l'an 0 du calendrier de la nouvelle ère. La date pourrait bien être le jour de l'équinoxe de mars, déclaré en 2007 "Journée des Citoyens du Monde et de l'Unité Mondiale" par le Congrès des Peuples.

À terme, des milliards de personnes devront voter : un exercice complexe et coûteux. Un mandat parlementaire et présidentiel de neuf ans, non renouvelable, rendrait l'exercice des élections plus gérable. La moitié des parlementaires serait élue tous les 54 mois. Les citoyens du monde pourraient également proposer, ratifier ou abroger des mesures et des lois par référendum si une demande en ce sens recevait l'assentiment d'un nombre minimum, à déterminer, de citoyens du monde. 

De même, les citoyens du monde devraient disposer d'un mécanisme constitutionnel leur permettant de révoquer le représentant de leur région par référendum à tout moment de son mandat s'ils ne sont pas satisfaits. Les citoyens du monde devraient pouvoir faire de même pour leurs ministres et leur président. A titre d'exemple, ce processus pourrait être automatiquement déclenché si 1% des électeurs du district (ou du globe pour les présidents et les ministres) signent une pétition formelle à cet effet.  

La députation parlementaire devrait toujours être composée d'un nombre égal de femmes et d'hommes. Un moyen d'y parvenir serait de rendre obligatoire l'alternance des sexes des candidats dans chaque circonscription. Lors de la première élection mondiale, du nord au sud, les districts du monde alterneraient les candidatures féminines et masculines. Lors de l'élection suivante, les candidats seraient de sexe opposé. L'alternance devrait être inscrite dans la constitution pour la présidence également. 

La première élection pourrait avoir lieu en 2027, le 24 octobre (date anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte des Nations unies). Au début, la représentation ne sera bien sûr que symbolique, mais compte tenu des progrès lents mais indéniables de la démocratie et des technologies dans le monde, il arrivera un moment où plus de 50% des populations des zones parallèles pourront voter selon les normes électorales des Nations Unies.

On pourra alors parler, de plus en plus, de représentation légitime.

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Image: Courtoisie de Marie-Hélène Fournier

 

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