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2e partie : Texte du Podcast 12 : L'épopée Garry Davis

Updated: Mar 28, 2022

Comment cocher ‘’Sauver le Monde’’ sur sa ‘’bucket list’’?

Bienvenue au podcast épisode 12 de Planet Republyk!


Vous pourrez également l'écouter ou le télécharger sur :


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Planet Republyk est une proposition. Un plan, en fait, afin de faire plus efficacement face aux menaces globales à la pérennité de l’humanité et des écosystèmes par l’instauration, par un chemin inédit, d’un parlement mondial réellement supranational à représentation directe en dehors du schème dysfonctionnel habituel des luttes de pouvoir entre nations.


Par l’instauration, donc, d’une cosmocratie, où, selon l’idéal démocratique universaliste, chaque citoyen de la planète équivaudrait à une voix.


Planet Republyk est une ONG à but non lucratif dont la mission est la promotion de l’instauration d’un parlement mondial juste, équitable, égalitariste, légitime et souverain afin de veiller à la gestion des enjeux qui touchent l’ensemble de l’humanité et de la biosphère.


Voici donc en une vingtaine de podcasts le plaidoyer sur la nécessité de cette cosmocratie et une méthode pour l’instauration de cette première république du genre humain.


Les 2 prochains épisodes traitent de l'histoire du mouvement planétariste.

____________________________


Histoire du mouvement planétariste, Partie 7 :

L'épopée Garry Davis


J’ai été fort surpris, lors de mes recherches, de constater à quel point les voix défendant l’idée d’un gouvernement mondial ont pu être nombreuses et fortes, au milieu du siècle dernier, pendant le quinquennat qui a suivi la création de l’ONU; et que ces faits, même pour ceux qui s’intéressent à l’histoire universelle, sont relativement peu connus.


Parce que cette histoire est aussi la nôtre.

Parce qu’elle est méconnue.

Elle devrait pourtant être enseignée dans nos écoles au même titre que l’histoire nationale.


Aucun esprit réfléchi ne peut contester sérieusement que la souveraineté de l’État et l’anarchie qu’elle crée dans un monde chaque jour plus étroit, ne soient les causes fondamentales de nos difficultés actuelles les plus graves.


Lord Lothian


Un autre personnage emblématique de cet âge d’or du mouvement mondialiste est Garry Davis. Davis est lui aussi un Américain vétéran de la Deuxième Guerre mondiale qui perdit un frère lors du conflit. Pilote de bombardier, son avion est touché et s'écrase alors qu'il bombarde l'Allemagne. Il est emprisonné dans un camp en Suède d’où il parvient à s’échapper. Il traverse alors l’Allemagne pour rejoindre les alliés. Bouleversé par la destruction et la misère qu’il a contribué à créer, il participe à la création, en 1949, de ‘’Citoyens du monde’’. Ce mouvement, selon l'organisation, comptera 500 000 membres, un peu partout sur le globe, un an plus tard.

À Paris, en mai 1948, il rend son passeport à l'ambassade américaine, se déclarant par le fait même premier citoyen du monde. En septembre de la même année, toujours à Paris, il installe un campement de plusieurs mois dans les Jardins du Trocadéro, près du Palais de Chaillot, siège d’alors des Nations Unies auprès de qui il fait officiellement demande d’asile. Le 17 septembre, sur demande de l’ONU, il est incarcéré pour la première fois.


En novembre, exactement trois semaines avant l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme par l’Assemblée générale, Davis, Albert Crespey ainsi que Robert Sarrazac interrompent[i] en anglais, togolais et français les débats d’une séance plénière de l’ONU afin de demander la création d’un gouvernement mondial.


Cette allocution intitulée La Déclaration d’Oran[ii], que Davis n’arrivera pas à livrer (Sarrazac y arrivera) car expulsé par les agents de sécurité de l’enceinte, avant d’être incarcéré brièvement avec quelques complices, sera publiée quelques jours plus tard. Elle fut intitulée ainsi en hommage à l’auteur Albert Camus, coauteur de la déclaration, et originaire d’Algérie:


Monsieur le Président et délégués des nations,


Je vous interromps au nom des citoyens du monde entier qui ne sont pas représentés ici, malgré la possibilité que mes mots demeurent lettre morte.

Notre besoin commun pour une législation mondiale ne peut être plus longtemps ignoré.


Nous les citoyens du monde voulons la paix et seul un gouvernement mondial peut garantir cette paix. Les Nations souveraines que vous représentez divisent l’humanité. Elles nous ont conduits aux abîmes de la guerre totale.


Je vous conjure à ne plus nous entretenir en cette illusion politique illégitime. Je vous enjoins à convoquer incessamment une Assemblée constituante mondiale afin d’édicter des règles auxquelles l’ensemble de l’humanité pourrait adhérer, les normes de la paix d’un gouvernement unifié pour une humanité unifiée.

Si vous n’arrivez pas à convoquer cette assemblée, alors faites place, le peuple devra convoquer lui-même une Assemblée constituante mondiale afin de créer ce gouvernement mondial. Nous ne pouvons être servis par rien de moins.


Le geste de Davis et ses acolytes fait grand bruit auprès des médias et de la population parisienne. Même au sein de l’ONU, comme en témoigne cet éditorial corrosif d’Ernest Raynaud dans le Canard enchaîné :


Quel abominable scandale, vous pensez! Oser profaner le temple où les bonzes viennent officier! Quel affreux sacrilège! C’est comme si les mendiants, postés à la porte de l’église, s’avisaient d’y entrer et d’interrompre le serment du curé sur la charité.[…] On connaît la chanson. La paix, c’est toujours une utopie, un rêve, une chimère… le monde n’est jamais prêt. Le monde ne brûle les étapes que lorsqu’il s’agit de transformer le rêve des savants en bombe atomique. La grande mystification des gouvernements? Elle éclate sous nos yeux[iii].


Le 3 décembre, près de 5000 personnes se rendent à la Salle Playel pour entendre celui que l’on surnomme désormais ‘’le p’tit homme’’ ainsi que ses amis. Une semaine plus tard, près de 20 000 personnes[iv] se réunissent au Vélodrome d’Hiver de Paris. Le député Henri Grouès dit l’abbé Pierre, grand humaniste, éventuellement co-fondateur de l’organisation internationale Emmaüs, et alors vice-président du Mouvement Universel Citoyenneté Mondiale(MUCM), y tient alors ce discours :


Écoutez. Lorsqu’il s’agit de gérer nos affaires municipales, on nous demande notre avis et on nous dit : élisez un maire et des conseillers. Lorsqu’il s’agit de gérer nos affaires départementales, on nous donne la parole pour désigner un Conseil général. Lorsqu’il s’agit d’affaires nationales, on nous donne encore la parole pour défendre les intérêts de cette communauté nationale.


Et de quel droit est-ce qu’aujourd’hui où l’unité du monde dans les nécessités économiques et techniques est une évidence, de quel droit est-ce que l’on tarde si longtemps à nous donner la parole pour que nous puissions nous-mêmes désigner les hommes qui étudieront et régleront les problèmes mondiaux?[v]


Le lendemain de ce grand rassemblement au Vélodrome d’Hiver, la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) est adoptée comme prévu, à Paris, par 50 des 58 États siégeant à l’Assemblée générale des Nations Unies d’alors. La DUDH[vi] stipule les droits inaliénables pour tous les êtres humains de la terre ainsi que les devoirs des gouvernements envers leurs citoyens. Or, sans véritable portée juridique, elle n’est aucunement contraignante pour les États signataires.


Seulement, la Charte des Nations unies de 1945 garantit, elle, sans distinctions de race, sexe, langue ou religion le droit à l’éducation, à la sécurité, à la nourriture, aux soins de santé, au logement ainsi que les droits humains fondamentaux, dont la liberté d’expression et d’association[vii]. En effet, l’article 104 de la Charte stipule que : « l’Organisation jouit, sur le territoire de chacun de ses membres, de la capacité juridique qui lui est nécessaire pour exercer ses fonctions et atteindre ses buts[viii]


La Charte dispose donc, en principe, d’une véritable portée juridique, toujours est-il, que sans pouvoir de coercition pour en forcer l’application elle n’est pas plus contraignante pour les États signataires que la DUDH. Néanmoins, et s’appuyant notamment sur cet article 104, un nombre croissant de regroupements de citoyens intentent des poursuites contre leurs gouvernements nationaux dont des législations violeraient ses engagements envers la charte des Nations Unies et, dans certains cas, ceux envers la Convention européenne des droits de l’homme. Notamment en ce qui a trait aux droits des autochtones et à l’inaction climatique.


Des citoyens des Pays-Bas furent les premiers[ix] à s’attaquer en justice à l’irresponsabilité de leur gouvernement. Plus de 900 d’entre eux, en partenariat avec Urgenda, une ONG environnementaliste, déposèrent en 2014 le premier recours en justice de citoyens contre leur gouvernement au nom de l’urgence climatique.


Il aura fallu près de cinq ans à ces citoyens avant d’obtenir gain de cause. La Cour suprême néerlandaise confirmant en décembre 2019, un premier verdict, porté en appel à deux reprises par le gouvernement des Pays-Bas, mais forçant tout de même, en bout de course, celui-ci à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 25%, par rapport au niveau de 1990, avant 2020.


Inspiré par cette initiative néerlandaise près d’un millier de poursuites ont été intentées depuis par des citoyens contre leurs gouvernements nationaux notamment en Belgique, au Nigeria, au Norvège, en Micronésie, au Pakistan, en Tchéquie, aux États-Unis, en Irlande, en Inde, en Suisse, en Nouvelle-Zélande, en Ukraine et en Colombie[x].



ll ne pourra y avoir de paix dans le monde tant qu’une grande partie de l’humanité n’arrive pas à subvenir à ses besoins fondamentaux et que ces gens croient qu’un changement politique et économique puisse leur offrir ces nécessités. La paix dans le monde ne peut être obtenue que par l’abondance pour tous.


Lord John Boyd Orr


Quatre personnes jouèrent un rôle prépondérant dans la rédaction et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) : le Français, René Cassin; le Libanais, Charles Malik; le Canadien, John Humphrey et l’Américaine, Anna Eleanor Roosevelt.


Si le rôle de Roosevelt dans l’élaboration de l’ONU a été amplement souligné au cours des dernières pages, nous ne connaîtrons probablement jamais toute l’influence qu’eu cette femme exceptionnelle sur le développement de la pensée de son mari qui ne cachait pas qu’elle jouait, auprès de lui, le rôle de première conseillère. Brillante, altruiste et activiste non conformiste; cette féministe engagée et atypiquement tapageuse pour une première dame des États-Unis pris courageusement fait et cause pour les plus démunis, les femmes ainsi que pour le mouvement américain pour les droits civiques des noirs.


Après la mort de son mari, elle joue un rôle déterminant dans la création de l’Organisation des Nations unies; y présidant en outre la Commission des droits de l’homme et le Comité de rédaction de la charte des droits de l’homme.

En caisse de résonnance à tout ce bouillonnement planétariste, Pierre Bergé, futur magna français de la mode et des médias, lance en décembre 1948, le journal La Patrie mondiale où écriront aussi Garry Davis, André Breton, Albert Camus, Maurice Rostand et Robert Jospin.

Les mots[xi] de Pierre Bergé, dans l’éditorial du premier numéro, y dénonçant la guerre et le risque atomique semblent toujours particulièrement actuels en notre époque de péril environnemental :


Il faut que chacun comprenne bien qu’aujourd’hui l’heure est exceptionnellement grave. C’est peut-être la dernière fois que nous avons l’occasion de jouer notre carte. Demain il sera trop tard. Demain ce sera fini. Fini de nos libertés qui s’ankylosent depuis dix ans ! Fini de nos espoirs qui palissent chaque jour davantage !

C’est maintenant qu’il faut agir. À chaque heure, chaque minute, chaque seconde.

C’est maintenant qu’il faut nous grouper, car si nous ne sommes pas, aujourd’hui, solidaires dans la vie, nous serons, demain, solidaires dans la mort.

Nous unir, nous grouper, nous rassembler, tels doivent être nos soucis et nos préoccupations. Un rassemblement contre la guerre doit se créer dans le but d’allier toutes les consciences libres, tous les hommes de bonne volonté contre un ennemi commun. Il ne s’agit pas là d’idéologies politiques ou philosophiques. Il s’agit de Vie.

De Vie ou de Mort !


La Patrie mondiale, qui, du reste, ne connaîtra que deux numéros sera loin d'être le seul périodique voué à la promotion du mondialisme à émerger de cet engouement. Unité des peuples (Suisse), Weltkurier (Allemagne), Citadino del Mondo (Italie), Parlement (Belgique), Peace News (Grande-Bretagne) ou encore Common Cause (États-Unis), pour n’en nommer que quelques-uns, se donnent aussi cette mission.


En France, outre La Patrie mondiale; Peuple du Monde, Le Mondialiste et Citoyens du Monde(Monde Uni dès 1958) apparaissent à la même époque à Paris. Ailleurs que dans la métropole, paraît Le Citoyen du Monde, un bimensuel de La ligue des citoyens du monde (qui en 1950 devient le Mouvement des Citoyens du Monde) dont les militants se retrouvent principalement à Bordeaux et Lyon.


En 1949, des membres du groupe des ‘’amis de Davis’’ qui s’était constitué afin d’exiger sa libération, lors de sa première incarcération en septembre 1948, fondent le Registre des citoyens du monde. L’organisme propose l'enregistrement et la délivrance de cartes et passeports pour ceux qui se réclament de cette citoyenneté ou pour ceux qui ne peuvent avoir accès à un passeport.


Ce service existe toujours et à ce jour, selon leurs calculs[xii], 160 000 exemplaires auraient été remis à autant de citoyens de 114 pays. Parmi ceux-ci nombre d’intellectuels, artistes et politiciens influents dont : Albert Einstein, André Gide, Jean-Paul Sartre, le président français Vincent Auriol, Lionel Jospin, Simone de Beauvoir ou encore Éléanor Roosevelt.

Ces documents ne sont, bien sûr, que symboliques, mais il semblerait qu’ils aient été acceptés à la frontière de près de 188 pays[xiii]. Erreurs d’agents frontaliers? Peut-être.


D’autres organismes délivrent des documents de la citoyenneté mondiale, dont l’Organisation pour une Citoyenneté Universelle (O.C.U.) qui depuis 2013, en prolongement de sa mission de lutter pour les droits humains, notamment ceux des migrants, délivre des passeports de citoyenneté universelle. Projet en gestation au cours de différents forums sociaux mondiaux, il se concrétise lors de celui de Dakar, en 2011, porter conjointement par le Mouvement Utopia, une coopérative citoyenne d’éducation populaire; Emmaüs International et France Libertés. Depuis l’association internationale promeut la liberté mondiale de circulation et d’installation des personnes.

Le projet Antartica World Passeport délivre lui aussi des passeports de citoyenneté mondiale. Il naît de l’initiative des artistes de renommée internationale Lucy et Jorge Orta qui s’inspirent du Traité international de Paix de l’Antarctique, symbole, à leurs yeux de l'unification des Citoyens du monde. En 2007, ils se lancent dans une expédition sur le continent antarctique afin d’y installer leur œuvre éphémère « Antarctic Village - No Borders».

En 1949, l’organisation de Davis instaure le Pacte des citoyens du monde[xiv] qui reprend les idées de la Déclaration d’Oran. On y oppose aux pactes des États, un pacte des humains où les citoyens mondiaux sont invités à s’engager dans le service actif de l'humanité jusqu’à ce que soit convoquée une assemblée constituante des peuples en vue d’une gouvernance fédérale mondiale.


On y réclame une mobilisation des peuples pour la paix afin qu’ils ne soient pas : « mobilisés demain par les États pour leur guerre.» On y appelle finalement à de « nouveaux héroïsmes en posant des actes de refus, de courage et d'espoir jusqu'à ce que le Peuple mondial rassemblé ait donné une Constitution au monde ».


Les dangers nouveaux qui menacent simultanément les élites et les masses de tous les pays et de toutes les classes imposent aujourd’hui une action commune à la totalité des hommes, pour la totalité des choses.


Robert Sarrazac


Gary Davis représente la quintessence de la militance mondialiste engagée. Il pose lui-même ces actes héroïques de refus, de courage et d'espoir que son ‘’Pacte’’ demande aux citoyens du monde. Il dérange l’‘’establishment’’ de l’époque; il subira toutes sortes de tracasseries administratives et il sera emprisonné à plus d’une trentaine de reprises. Ses tentatives de traverser une frontière avec son passeport non reconnu de ‘’citoyen du monde’’ serviront souvent de justification à ces harcèlements.

Charles Ronsac, éditorialiste au Franc-Tireur à cette époque, a tenté d’expliquer l’engouement que suscita, pour un bref instant à l’échelle de l’histoire, la croisade du ‘’petit homme’’ : « Pour la première fois, un homme tentait, par-dessus les gouvernements, les États et leurs Assemblées nationales et internationales, de s’adresser aux peuples au nom des peuples.»[xv]


Dans Le Monde, André Fontaine abonde dans le même sens en soutenant que Davis et ses amis tentaient :


De persuader les peuples que le salut était, au-delà des nationalismes périmés, dans le gouvernement universel et en amenant enfin ces peuples, au besoin par-dessus la tête de leurs gouvernements respectifs, à se donner des institutions mondialisées. » Fontaine y conclue : « L’action pour le Gouvernement mondial est un combat positif, un combat d’hommes. Ce qui le distingue de tant d’autres c’est que ceux qui le mènent n’ont pas renoncé à l’espérance. Reconnaissons que de nos jours il y faut du courage![xvi]


Davis retourne aux États-Unis en 1949 où il fonde le World Service Authority, une entreprise indépendante d’enregistrement d'état civil toujours active à ce jour, ainsi que le World Government of World Citizens voué à la promotion de son obsession.


Guy Marchand, secrétaire de Davis pendant son épopée en France, prendra sa relève dans l'Hexagone en poursuivant la promotion du principe que notre appartenance primordiale est à l’humanité. Avec sa femme, Renée Cosson, ils créent l’Agence mondialiste de presse(AMIP) ainsi que L'Institut d'Études mondialistes qui fixera d’ailleurs le siège de son université d'été à leur résidence au début des années 1990. Des séminaires d'études mondialistes se tiennent épisodiquement, encore à ce jour, un peu partout dans le monde.



C'est tout pour l'épisode 12 et avant-dernier épisode portant sur l'histoire du mouvement planétariste!


Merci à Magali Rolland d'avoir prêté sa voix aux citations.


Le thème musical du podcast est la pièce ‘’Who would have tought’’ de l’artiste Crowander. Elle est une courtoisie libre de droit disponible ici sur Free Music Archive.


Vous trouverez sur la section ''Blogue'' de Planet Republyk.org, tel qu'écrit sur le logo du podcast, le texte du Podcast et ses références, des photos ainsi que d'autres textes.


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Merci aussi S.V.P de partager!


Surtout à ceux qui vous sembleraient intéressés par un tel sujet!


Merci de votre écoute et au plaisir de vous retrouver pour l'épisode 13, dernier épisode portant sur l'histoire du mouvement planétariste!


[i] Expulsion de Davis de l’ONU à Paris en 1948 : http://www.ina.fr/video/AFE85002220/incident-a-l-onu-l-expulsion-du-citoyen-du-monde-video.html

[ii] Site du Registre des citoyens du monde: Déclaration d’Oran: http://www.recim.org/dem/1948-fr.htm

[iii] Michel Auvray, opus cité, p.73. [iv] André Fontaine, « Vingt mille Parisiens ont acclamé le ‘’citoyen du monde’’ Garry Davis », Le Monde, 11 décembre 1948. [v] Discours « Donnez la parole à l’humanité ! » de l’Abbé Pierre au Vél’ d’Hiv’ à Paris, le 9 décembre 1948 http://lotoisdumonde.fr/documents/ab-pierre/Abbe-Pierre-discours-Veldhiv-9dec1948.pdf [vi] Site officiel des Nations Unies, Documents, la Déclaration universelle des droits de l'homme. https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/

[vii] Site officiel des Nations Unies, collection des traités, dépositaire, état des traités : Charte des Nations Unies, San Francisco, 26 juin 1945. https://treaties.un.org/doc/Publication/CTC/uncharter-all-lang.pdf

[viii] Site officiel des Nations Unies, collection des traités, dépositaire, état des traités : Charte des Nations Unies, San Francisco, 26 juin 1945, p .52. https://treaties.un.org/doc/Publication/CTC/uncharter-all-lang.pdf [ix] Aude Massiot, « Les Pays-Bas définitivement condamnés pour inaction climatique », Libération, 20 décembre 2019. https://www.liberation.fr/planete/2019/12/20/les-pays-bas-definitivement-condamnes-pour-inaction-climatique_1770386?fbclid=IwAR12gEnROtTQNWnigMKN1UoTHNPqB2PcSM4AvENhIGqo8fMU78wSry4gzAE

[x] United Nations Environment Programme, The Status of Climate Change Litigation – A Global Review, May 2017, p.12. http://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/20767/climate-change-litigation.pdf?sequence=1&isAllowed=y [xi] Bergé, Pierre « Devant l’abîme », Patrie Mondiale, Décembre 1948, Paris. [xii] Site du Registre des citoyens du monde: http://www.recim.org/cdm/edito-fr.htm [xiii] Site du World Service Authority: http://www.worldservice.org/visas.html [xiv] Site du Registre des citoyens du monde: Pacte des citoyens du monde du 14 avril 1949 : http://www.recim.org/cdm/pact-fr.htm

[xv] Michel Auvray, opus cité, p.89. [xvi] Ibid.

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