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1re partie : Texte du Podcast 1 : Ce que la pandémie nous a appris que nous savions déjà ...

Updated: Mar 28, 2022


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Épisode 1 : Ce que la pandémie nous a appris que nous savions déjà...


Je vous recommande fortement d'écouter le Podcast 0 avant d'écouter celui-çi, si ce n'est déjà fait, afin de savoir exactement à quoi vous avez affaire.



Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. Antoine de Saint Exupéry



Le dimanche 15 mars 2020, le quotidien allemand Die Welt révélait[i] que l’administration américaine avait tenté, à coup d’offres mirobolantes offertes à la société allemande CureVac, d’obtenir l’exclusivité d’un vaccin prometteur contre la maladie à coronavirus (COVID-19) (SRAS-Covid 2) que ses chercheurs tentaient de développer. L’administration Trump ne se cachait pas de son objectif : le distribuer uniquement, ou à tout le moins prioritairement, aux États-Unis. Heureusement, Berlin s’y opposa et l’entreprise aussi. Cinq jours plus tôt, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait décrété que l’épidémie de la COVID-19 avait désormais atteint le stade de pandémie.


Lors de cette pandémie, à tour de rôle, des organisations internationales telles l’OMS[ii], l’Organisation des Nations Unies (ONU)[iii], la Banque Mondiale, le Fonds monétaire international (FMI)[iv] ou encore l’Organisation internationale du Travail (OIT)[v] pour ne nommer que celles-là, déplorèrent la lenteur de la réaction des nations à la crise, mais surtout le manque de cohésion[vi] internationale dans la réponse sanitaire et économique qui lui fut donnée. Fort malheureusement, tout cela contribua à l’ampleur de l’hécatombe et à la débâcle économique qui suivit la propagation fulgurante de la COVID-19.


Les États n’étaient tout simplement pas prêts. Principalement parce que ce type de menace ne les concerne pas spécifiquement. Au sein des démocraties, il n’y a aucun gain politique à faire, pour les partis au pouvoir, à consacrer des ressources conséquentes à ce genre d’enjeu hypothétique alors que d’autres dossiers bien plus brulants d’actualité, bien plus concrets, risquent de faire pencher la balance aux prochaines élections selon qu’ils soient adressés ou non. Les gouvernements ont donc d’autres priorités. Des priorités qui dépassent rarement l’horizon de la prochaine élection. L’humanité a payé collectivement très cher cette vision à courte vue.


Une entité souveraine, ayant les coudées franches, dotée d’un pouvoir d’intervention, lire législatif et coercitif, sur l’ensemble du globe ainsi que de budgets conséquents devrait, elle, faire sa priorité de ces menaces mondiales hypothétiques. La crise de la SRAS-Covid 2 a éloquemment démontré, si nous avions besoin d’une preuve de plus, que l’ONU et l’un de ses organes en particulier, l’Organisation mondiale de la santé, ne sont pas ces entités. Elles sont plutôt devenues, comme le titrait Le Monde, en avril 2020, pour une série d’articles sur le sujet le ‘’symbole du désordre du monde’’[vii].


Si une équipe internationale de spécialistes, dotée d’équipements de pointe et de ressources conséquentes, sous une direction unifiée n’ayant de comptes à rendre à aucuns États, fondations ou créanciers privés[viii] qui la placeraient en conflit d’intérêts, avait été mise en action dès le début, en Chine à Wuhan, l’épidémie ne serait jamais sortie de cette zone.


Et lorsque quelques semaines plus tard, la pandémie fut déclarée, la loi de la jungle qui prévalut entre les États dans la course aux masques et autres équipements médicaux (alors que des nations dont la France, l’Italie, Israël, le Canada et la Suède se firent spolier[ix] des équipements par d’autres pays à la porte même des entrepôts ou directement sur le tarmac d’aéroports chinois) ne put qu’accentuer la crise.



Je suis un patriote de l'humanité. Je suis un citoyen du monde.

Charlie Chaplin



Ces égoïsmes nationaux se poursuivirent, aux derniers mois de 2020, et ce au détriment de toute morale ou même logique économique, lorsque quelques pays riches représentant seulement 14 % de la population mondiale se garantirent la livraison de 53 % des premières doses des neuf principaux vaccins expérimentaux[x].


Certains de ces États s’assurèrent même la livraison de suffisamment de doses de différents fabricants qu’ils auraient pu vacciner cinq fois leur population[xi]. Toute la production 2021 du vaccin Moderna et 96 % de celle du vaccin Pfizer/BioNTech furent acquises par ces quelques pays riches[xii].


À la mi-février 2021, dans un communiqué conjoint, l’OMS et l’UNICEF estimaient que sur les 128 millions de doses de vaccin administrées jusque-là, plus des trois quarts l’avaient été dans une dizaine de pays riches et que dans 130 pays, représentant 2,5 milliards de personnes, pas une seule dose n’avait été administrée[xiii].


En prônant ce qu’on qualifiât de nationalisme vaccinal, les États les plus riches s’assuraient la protection de tranches de leurs populations faiblement à risque de développer des complications sévères alors que chez de nombreux autres peuples moins nantis les plus vulnérables continuaient de mourir en masse. Il aurait été bien plus avisé, et ce à de multiples points de vue, de vacciner prioritairement, sur l’ensemble du globe, les 20% de la population mondiale[xiv] les plus à risque soit les personnes âgées et/ou les personnes affectées par un haut taux de comorbidité ainsi que les professionnels de la santé[xv].


Anticipant cette situation, certaines ONG internationales et l’OMS avaient mis sur pied, dès juin 2020, un dispositif de mutualisation internationale[xvi]. Covax ( COVID-19 Vaccines Global Access Facility ) visait à accélérer la conception et la production de vaccins contre la SARS-CoV-2 , mais surtout d’en garantir un accès mondial juste et équitable. Près de 200 États s’engagèrent dans cette initiative financée par les quelques pays plus nantis du groupe[xvii].


‘’Quelques’’; car de nombreux pays riches dont la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie n’y adhérèrent pas, refusant les fondements même du programme en optant de donner la priorité de vaccination à l’ensemble de leur propre population[xviii]. D’autres pays riches y adhérèrent, mais hypocritement et totalement en contradiction avec l’esprit même de l’initiative COVAX, contractèrent des ententes bipartites d’approvisionnement en vaccins avec des pharmaceutiques[xix].


Conséquemment, en janvier 2021, les faibles sommes consenties jusque-là ne permettraient, à l’horizon de l’été suivant, que de n’avoir vacciner que 3,3 % de la population des 145 pays les plus pauvres de la planète[xx].

Les quatre directeurs généraux adjoints de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avaient pourtant rappelé[xxi], le même mois, que tant que les marchés mondiaux ne seraient pas sécurisés par l’éradication de la pandémie les économies des pays riches en pâtiraient, elles aussi, comme le démontrait un rapport[xxii] du Groupe Eurasia portant sur l’impact de la Covid 19 sur l’économie de 10 des pays les plus riches du globe.


L’OMS bien consciente de la catastrophe appréhendée avait réclamé dès aout 2020 une coordination internationale[xxiii] de l’achat et de la distribution de la médication liée à la Covid-19 pour l’ensemble du globe. Incapable politiquement de l’exiger cela lui fut bien sûr refusé. Quelques mois plus tard, l’Afrique du Sud et l’Inde, catastrophés par les prix exigés aux petits pays pour les vaccins par les pharmaceutiques et le cannibalisme des pays riches exhortèrent[xxiv], dans une lettre conjointe, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à renoncer à certaines clauses de l'accord sur les droits de propriété intellectuelle relatifs au commerce en ce qui concernait le traitement de la Covid-19 jusqu’à ce que la majorité de la population mondiale ait développé une immunité. Cela relevait tout simplement du gros bon sens dans un contexte de pandémie planétaire. Lettre morte.


Compte tenu du contexte d’atteinte à la sécurité mondiale ainsi que du financement public massif de la recherche pour la mise au point de vaccins (une vingtaine de milliards de dollars[xxv] au mois de mai 2021. AstraZeneca/Université d’Oxford, Moderna et Pfizer/BioNTech ont reçu plus de 5 milliards de dollars de financement public![xxvi]) les États auraient pu et dû forcer les pharmaceutiques à rendre leurs technologies, leurs méthodes et leur formules publiques afin de mettre à profit, sur l’ensemble du globe, l’infrastructure industrielle adéquate pour la production massive de vaccins. Mais comment les États riches pourraient-ils seulement le souhaiter? Les pays où se trouvent les sièges sociaux de ces multinationales; qui les ont vu naître, les seuls qui pourraient l’exiger, considèrent ces dernières comme des trésors nationaux.


Et il ne fallait pas compter sur les pharmaceutiques, elles-mêmes, pour faire preuve d’humanisme ou de simple gros bon sens. D’être raisonnable. De se contenter, compte tenu de la situation exceptionnelle, du seuil de rentabilité pour la conception et la production des vaccins.

Les probabilités seraient plus grandes qu’un groupe d’écoliers soient raisonnables si vous teniez leur fête de fin d’année scolaire dans la confiserie du quartier…

Le vaccin de la petite pharmaceutique Moderna a été financé à 100% par des fonds publics. Pourtant, à près de 50$ la dose, le vaccin de Moderna est le plus cher sur le marché. L'entreprise s'est même vu remettre le prix-citron Shkreli qui vise à pointer du doigt les pires cas d'enrichissement du domaine de la santé[xxvii].


Si le vaccin d’AstraZeneca se vend environ 5 $ la dose[xxviii], c’est que l’Université d'Oxford, partenaire principal de l’entreprise, a exigé qu’il soit vendu sans profits tant que durerait la pandémie. ( Ce qui pourrait expliquer, en partie, la campagne internationale de dénigrement subie par ce mauvais joueur qui ne respectait pas la première règle du credo capitaliste, pour déterminer la valeur d'un produit, soit le montant maximal que ses clients potentiels seront prêts à payer ...)


Les États auraient pu poser le même genre de conditions.


Et même si, et ce à l’échelle de la planète, la majorité du financement de la recherche pour des vaccins contre la COVID-19 provient de fonds publics, les États doivent payer des sommes astronomiques pour les doses. Marc-André Gagnon, professeur agrégé à l'École de politique publique et d'administration de l'Université Carleton le dénonce en ces mots : « on paie deux fois pour le même vaccin! ».[xxix]


En février 2021, aucune des grandes firmes pharmaceutiques productrices d’un vaccin ne s’était encore inscrite[xxx] sur le ‘’Covid 19 technologie access pool’’, un programme de l’OMS visant le partage de connaissances et technologies sur les vaccins, tests et traitements de la COVID-19. Profiter du contexte d’une pandémie pour engranger des milliards en bénéfice est une obscénité qui mériterait d’être criée sur tous les toits.


Les pharmaceutiques contemplaient même fort probablement avec appétit l’idée que la lenteur du processus de vaccination à l’échelle planétaire (dont elles étaient partie prenante du problème) favoriserait l’émergence de variants résistant aux premiers vaccins[xxxi]. Le grand cirque cupide n’aurait alors qu’à se remettre en selle pour un autre tour de piste.

Avec l’apparition périodique de variants, combien de temps jouerions nous dans cette mauvaise pièce où l’avarice sans bornes des grandes pharmaceutiques dicte le jeu?


Et ce n’était pas la première fois, lors de cette crise, que ces multinationales agirent en ennemi du bien commun mondial. Lors de la première vague, alors que le monde entier observait, sidéré, l’hécatombe que subissait la Lombardie en Italie, Big Pharma ne trouvait rien de mieux à faire que de menacer de poursuivre, pour contrefaçon, des médecins d’un hôpital de Brescia qui y avaient fabriqué des valves de respirateur en rupture de stock[xxxii].


Elles firent également barrage lorsque les plus grandes entreprises du monde du développement de l’intelligence artificielle offrirent, à la communauté scientifique, de mettre en commun leurs immenses capacités de traitement de données afin d’identifier plus rapidement les molécules les plus prometteuses pour la création d’un vaccin.


Ara Darzi, directeur de l’Institute of Global Health Innovation de l’Imperial College de Londres dénonçait ainsi leur attitude : « Comme les spéculateurs du papier de toilette du début de la crise, ils conservent leurs précieuses data cachées dans leurs greniers numériques où elles ne sont pas accessibles à la communauté scientifique avec, comme seule excuse, que ces informations relèvent du secret commercial[xxxiii]


En janvier 2021, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, résumait de façon éloquente l’impact potentiel de la pandémie de nombrilisme :


Plus longtemps nous attendrons pour fournir des vaccins, des tests, des traitements à tous les pays, plus vite le virus prendra le dessus, avec l’émergence de nombreux variants potentiels, avec un risque plus important encore que les vaccins d’aujourd’hui deviennent alors inefficaces […] Je vais être franc : le monde est au bord d’un échec moral catastrophique – et le prix de cet échec se comptera en vies et en moyens de subsistance sacrifiés dans les pays les plus pauvres du monde.


Même s’ils tiennent le discours de l’accès équitable, certains pays et certaines entreprises continuent de privilégier les accords bilatéraux, de contourner le mécanisme COVAX, de faire monter les prix et de tenter de se placer en tête de la file d’attente. Ce n’est pas normal. Quarante-quatre accords bilatéraux ont été signés l’an dernier, et au moins 12 ont déjà été signés cette année.


La situation est aggravée par le fait que la plupart des fabricants ont privilégié l’approbation réglementaire dans les pays riches où les bénéfices sont les plus élevés, au lieu de soumettre des dossiers complets à l’OMS. Cette manœuvre pourrait retarder les livraisons par le canal du COVAX et créer exactement le scénario que le COVAX cherche à éviter : celui du stockage en grandes quantités, d’un marché chaotique, d’une riposte non coordonnée, et de perturbations sociales et économiques continues.


Non seulement cette attitude du « moi d’abord » laisse les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables du monde exposées au risque, mais elle est aussi contre-productive. Au bout du compte, ces agissements ne feront que prolonger la pandémie, les restrictions nécessaires pour la contenir, ainsi que les souffrances humaines et les difficultés économiques.


L’équité en matière de vaccins n’est pas seulement un impératif moral, c’est aussi un impératif stratégique et économique »[xxxiv].


Nos enfants et petits-enfants connaîtront-ils seulement ‘’le monde d’avant’’?[xxxv]

Et si oui; pour combien de temps avant la prochaine catastrophe mondiale provoquée par l’humain?


Ferons-nous seulement mieux la prochaine fois?


C’est qu’un panel scientifique indépendant mandaté par l'OMS pour se pencher sur la réponse internationale à la pandémie attribuait, dans son rapport final[xxxvi] du 12 mai 2021, la propagation fulgurante de Covid-19 aux réactions tardives des États ainsi qu’à une faible coordination internationale.


Une « myriade d'échecs, mauvais choix stratégiques, retards, hésitations, dénis et lacunes » ont permis à l'épidémie, puis à la pandémie d'éclore, concluait le rapport. En définitive, selon les 13 experts et scientifiques du panel, les 3,3 millions de décès imputés au covid en plus d’un an auraient pu être évités mais trop de temps s'est écoulé, entre la notification des premiers cas à la fin décembre 2019, la déclaration par l’OMS d'une urgence de santé publique de portée internationale le 30 janvier 2020 et la réponse des États.


Dans l'espoir que cette pandémie soit la dernière, ils recommandent aux gouvernements et à la communauté internationale d'adopter sans délai un ensemble de réformes visant à transformer le système mondial de préparation, d'alerte et de réponse aux pandémies. Ils proposent, entre autres, la création d'un Conseil mondial de lutte contre les menaces sanitaire qui aurait le pouvoir de publier immédiatement des informations sur les épidémies sans avoir à demander l'approbation des pays ainsi que la mise en place d'un nouveau système mondial de surveillance fondé sur une transparence totale.


Pour ce dossier comme pour bien d’autres, nous nous devons d’arrêter de jouer aux apprentis-pompiers et questionner le fond de l’affaire. C’est ce que cet ouvrage propose.

La pandémie aura eu à tout le moins le bénéfice de donner un grand coup de pied dans la fourmilière en révélant au grand jour les travers les plus sombres du capitalisme et du nationalisme.


La crise sanitaire de la maladie à coronavirus, de son origine, fort probablement lié au commerce de la chaire d’une espèce menacée; à sa fulgurante et globale propagation; jusqu’à la réponse des gouvernements et entreprises n’est qu’une des plus récentes illustrations du fait que l’humanité ne se porte pas bien.

Que la planète elle-même ne va pas bien. Pourtant, on ne semble pas capable de s’arrimer pour trouver les solutions ou, si elles existent, pour les mettre en application. La COVID-19 nous a pourtant démontré, plus que jamais, que nous sommes tous frères et sœurs de sang et de fragilité sur cette de plus en plus petite sphère.


Que parfois le nationalisme ou les sacro-saintes lois du marché pour certains dossiers touchant l’ensemble de la biosphère, n’ont tout simplement pas leur place. Qu’ils sont obscènes et néfastes.



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Voilà, c'est tout pour l'épisode 1.


Je vous rassure, tous les épisodes ne seront pas aussi denses en contenu et c'est le seul qui traite de la Covid.


Merci à Magalie Roland d'avoir prêté sa magnifique voix aux citations!


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Merci de votre écoute et au plaisir de vous retrouver pour l'épisode deux!



[i]Danielle Renon, « Pandémie. Trump n’aura pas l’exclusivité d’un vaccin allemand contre le coronavirus », Courrier international, 15 mars 2020.

[ii] Organisation mondiale de la santé (Europe), « COVID-19 : « Nous sommes toujours dans l’œil du cyclone », Onu Info, 16 avril, 2020.

[iii] Nations Unies, « Médicaments et vaccins contre le Covid-19 : l’Assemblée générale plaide pour plus de coopération internationale », Onu Info, 21 avril 2020.

[iv] Banque Mondiale, « Réunions de printemps 2020 de la Banque mondiale et du FMI : Communiqué du Comité du développement », communiqué de presse, 17 avril 2020.

[v] Organisation internationale du travail, « Une action mondiale pour combattre la crise du COVID-19 est fondamentale pour prévenir une catastrophe en matière d’emploi, explique l’OIT aux ministres du G20 », Communiqué de presse, 23 avril 2020.

[vi]Luc de Barochez, « Face à l'épidémie de coronavirus, les nations désunies », Le Point, 12 mars 2020.

[vii] Philippe Bernard, Carrie Noten, « L’ONU, symbole du désordre mondial », Le Monde, 29 avril 2020.

[viii] Paul Benkimoun, Frédéric Lemaître, Marie Bourreau, « Les liaisons dangereuses entre l’OMS et la Chine ont marqué la crise du coronavirus », Le Monde, 27 avril 2020.

[ix] Henry Samuel Paris, « US buyers 'pull out cash on runway' to secure masks bound for France », The Telegraph, April 2, 2020.

[x] Oxfam International, Communiqué de presse, « Dans les pays pauvres neuf personnes sur dix n’auront pas accès au vaccin contre la COVID-19 l’année prochaine. », 9 décembre 2020.

[xi] Ibid.

[xii] Ibid.

[xiii] Unicef, Communiqué de presse, « Dans la course aux vaccins contre la COVID-19, gagner ou perdre, ce sera ensemble », New York/Genève, 10 février 2021.

[xiv] OMS, Communiqué de presse, « Accès aux vaccins et allocation : comment assurer une répartition juste et équitable des approvisionnements limités en vaccins? », 12 janvier 2021.

[xv] OMS, Résumé d’orientation, Cadre de valeurs du SAGE de l’OMS pour l’attribution des vaccins anti-COVID-19 et la détermination des groupes à vacciner en priorité, 14 septembre 2020.

[xvi] OMS, Communiqué de presse, « Nouvel élan pour la riposte mondiale à la COVID-19 : des pays du monde entier rejoignent officiellement le mécanisme COVAX », 21 septembre 2020.

[xvii] Dépêche AFP, « Covid-19 : le dispositif onusien Covax dévoile les premiers pays qui recevront les vaccins », Le Monde, 3 février 2021.

[xviii] Alexandra Phelan, « Les États-Unis et la Chine, grands absents de Covax, l’initiative mondiale d’accès aux vaccins », Courrier International, 23 septembre 2020.

[xix] Bernardo de Miguel, « La estrategia de vacunación de la UE se agrieta y varios países buscan salidas unilaterales », El Pays, 2 mars 2021.

[xx] Dépêche AFP, « Covid-19 : le dispositif onusien Covax dévoile les premiers pays qui recevront les vaccins », Le Monde, 3 février 2021.

[xxi] Organisation mondiale du commerce (OMC), communiqué de presse, « Les directeurs généraux adjoints appellent à une plus grande coopération pour améliorer la disponibilité des vaccins », 1er février 2021.

[xxii] OMS, communiqué de presse, « Un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19 devrait générer 153 milliards de dollars de bénéfices en 2020-2021, pour atteindre 466 milliards ‎de dollars en 2025, dans 10 pays les plus avancés économiquement, d’après un rapport du Groupe Eurasia. », 3 décembre 2020.

[xxiii] OMS, Déclaration, « Déclaration de l’OICS, de l’OMS et de l’ONUDC sur l’accès aux médicaments placés sous contrôle international pendant la pandémie de COVID-19 », 14 août 2020.

[xxiv] OMC, Communication from India and South Africa, « Waiver from certain provisions of the trips agreement for the prevention, containment and treatment of covid-19 communication from India and South Africa. », 2 october 2020.

[xxv] Extrait de l’entrevue accordée par Marc-André Gagnon à Annie Desrochers à l’émission Le 15-18 à la Première chaîne de Radio-Canada, le 22 janvier 2021. https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/340408/prix-citron-shkreli-industrie-pharmaceutique-covid-19-coronavirus

[xxvi] Ibid. « Dans les pays pauvres neuf personnes sur dix n’auront pas accès au vaccin contre la COVID-19 l’année prochaine. », Oxfam International, 9 décembre 2020.

[xxvii] Ibid. Marc-André Gagnon à Annie Desrochers à l’émission Le 15-18.

[xxviii] Ibid.

[xxix] Ibid.

[xxx] Maurice Cassier, « Instituer les vaccins contre la covid 19 comme des biens communs mondiaux ? », La vie de la recherche scientifique, Sncs Fsu, 23 janvier 2021.

[xxxi] Alexandre Counis, « Le Royaume-Uni prévoit des vaccins contre les variants pour l'automne », Les Echos, 8 février 2021.

[xxxii] Thomas Lemahieu, « Les 5 mythes entretenus par Big Pharma pour protéger son business », l’Humanité, 19 décembre 2020.

[xxxiii] Ara Darzi, « The race to find a coronavirus treatment has one major obstacle: big pharma », The Guardian, April 2, 2020.

[xxxiv] OMS, Discours du directeur général de l’OMS, « Allocution liminaire du Directeur général de l'OMS à la 148e session du Conseil exécutif », 18 janvier 2021.

[xxxv] Valérie Borde, « Les variants étireront-ils la pandémie encore longtemps? », L’Actualité, 16 avril 2021.

[xxxvi] Dépêche AFP, « Selon l'OMS, la pandémie aurait pu être évitée », Luxemburger Wort, 12 mai 2021.












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