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1re partie : Texte du Podcast 3 : Nos obsolètes organisations internationales

Updated: Mar 28, 2022

Comment cocher ‘’Sauver le Monde’’ sur sa ‘’bucket list’’???

Bienvenue au Podcast de Planet Republyk!


Épisode 3 : Nos obsolètes organisations internationales


Je vous recommande fortement d'écouter le Podcast 0 avant d'écouter celui-ci, si ce n'est déjà fait, afin de savoir exactement à quoi vous avez affaire.

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Le patriotisme, résumé à sa plus simple, claire et indubitable signification, n’est rien d’autre qu’un moyen pour les dirigeants d’assouvir leurs ambitions. Pour les dirigés, par un asservissement volontaire aux désirs des dirigeants cela signifie une abdication pure et simple de dignité humaine, de raison et de conscience. Le patriotisme est une forme d’esclavage.

Léon Tolstoy



En septembre 2019, lors des manifestations qui essaiment un peu partout sur le globe en marge du Sommet des Nations unies sur l'action climatique, nous pouvions lire sur certaines des affiches des militants qu’ils exigeaient de l’ONU qu’elle déclare l’État d’urgence climatique. C’est pourtant impossible. Et ce n’est pas faute d’un manque de sensibilité à la cause ou de volonté de la part de son secrétaire général actuel, Antonio Guterres, qui avait lui-même convoqué cette rencontre d’urgence à New York.

M. Guterres ne le peut tout simplement pas. L’ONU ne détient pas une telle autorité.

Nous n’arrivons pas à régler les problèmes communs à toute l’humanité parce que les défis sont internationaux, mais que nous ne disposons pas d’institutions détenant la légitimité, mais surtout l’autorité pour adresser ces questions.

Qu’en est-il alors de la pléiade d’institutions internationales dont l’humanité s’est dotée, depuis le milieu du 19e siècle, afin justement d’aborder ces enjeux de l’au-delà de la nation?

L’ONU, le Conseil de sécurité de l’ONU, le Fonds Monétaire International(FMI), le G7, le G20, l’Organisation Internationale du Travail(OIT), l’Association internationale du transport aérien(IATA), la Banque Mondiale, les cours de justice et pénale internationale, l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS), le Programme des Nations unies pour le développement(PNUD), l’Organisation de coopération et de développement économiques(OCDE), l'Organisation internationale pour les migrants(OIM), le Programme alimentaire mondial des Nations Unies(PAM), l’Agence Internationale de l'Énergie Atomique(AIEA).

Pour ne nommer que quelques-unes des plus connues.


Elles ont toutes en commun d’être d’une lenteur excessive à accoucher de la plus petite proposition de réforme qui ne sera pas contraignante et dont les États, sous la pression lobbyiste, pourront se désengager, sans répercussions, si elles ne vont pas dans le sens de certains de leurs intérêts.

Les Conférences des Parties (COP 21-24-27…) sont une très belle illustration de cet état de fait. Les représentants des États signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (presque tous les États du monde en 2018) se rencontrent une fois l’an, depuis 1995, afin de se donner des règles directrices communes en vue de la réduction des émissions anthropiques de gaz à effet de serre.


Invariablement, année après année, les COP se concluent d’un communiqué de presse triomphaliste : « Nous avons conclu un accord historique! Les Nations du monde ont enfin réussi à s’entendre! La planète est sauvée! ».


Pourtant, après plus de 25 ans de tergiversations, de débats, de négociations, les scientifiques continuent de constater, année après année, une augmentation des gaz à effet de serre mondiaux. En 2019, l'ONU révélait[i] que les GES poursuivaient toujours leur augmentation de 1,5% par année alors qu'ils devraient, en principe, diminuer de 2,7% chaque année d'ici 2030 si l’on souhaite limiter le réchauffement du climat à 2.0 degrés (exit ici l’objectif initial de 1,5 degré qui exigerait, quant à lui, une réduction annuelle de 7.6%).


Et nous ressentons déjà les conséquences de ces fausses avancées, de cette vraie inertie. En 2019, les records nationaux de chaleurs depuis que l’on enregistre les données météo ont été battus en Australie, en Inde, au Japon et un peu partout en Europe où elles ont causé 1 462 décès[ii].


Au plan mondial, 2019 était la deuxième année la plus chaude de l’histoire météorologique. Les années 2015 à 2019; les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées, et la décennie 2010–2019, la plus chaude jamais observée. Chaque décennie suivante depuis 1980 a été plus chaude que toutes celles qui l’ont précédée depuis 1850[iii].


Et…le niveau de la mer lui augmente à un rythme accéléré, principalement du fait de l’expansion thermique de l’eau de mer et de la fonte des plus grands glaciers, essentiellement au Groenland[iv] et dans l’Antarctique où le réchauffement est trois plus important que partout ailleurs sur la planète[v].


Que les émissions de dioxyde de carbone aient été plus élevées de 61 % en 2013 par rapport à 1990, année où ont été amorcées des négociations sérieuses pour la mise au point d’un traité sur le climat ou encore que les émissions de méthane[vi] dans l’atmosphère aient explosé depuis 2014 font dire sarcastiquement à l’auteure et militante Naomi Klein que : « la seule chose qui s’accroit plus vite que les émissions, c’est la quantité de mots par lesquels on s’engage à les réduire[vii]


Les problèmes de l'ONU, de ses organes, dont le Conseil de sécurité ou de toutes autres organisations internationales, gouvernementales ou non (parce qu’il y en a aussi des privées) sont pratiquement toujours liés au nationalisme, au communautarisme ou au corporatisme. Chacun y défend l'intérêt de sa nation propre, de ses corporations, de ses entreprises, avant celui de l'humanité, de l'environnement et de la justice.


Les personnes qui sont nommées pour y représenter les nations sont précisément nommées. Elles ne sont pas élues par les parlementaires et encore moins au suffrage universel des peuples de ces différentes nations. Elles sont nommées par les gouvernements en place et sont donc redevables uniquement aux pouvoirs en place et à leurs agendas respectifs.

L’élection de ces représentants par leur parlement ou par leur population ne changerait toutefois rien à leur mandat, qui est de défendre les intérêts de leur nation, même si cela va à l’encontre du bien universel.


De plus, l’ONU et ses institutions sont en constant conflit d’intérêts. Elles sont dépendantes financièrement des cotisations des États membres qui sont proportionnelles à leur PIB. À fortiori, de la plus importante des cotisations, celle des États-Unis (autour de 20% de l’ensemble du budget du système des Nations Unies et de ses nombreux programmes[viii]) qui ne se gênent plus depuis le début des années 90 pour brandir les menaces[ix] de coupes de subsides quand les orientations de l’ONU ou de l’un de ses organes ne vont pas dans le sens des intérêts du gouvernement américain[x].



Seuls peuvent encore nous sauver ceux qui comprendront que l'unique patrie qui mérite

d'être défendue est la patrie humaine.

Bernard Clavel


Autre problème, majeur s’il en est un : l’Assemblée générale de l’ONU n’a aucun pouvoir contraignant. Les résolutions qui y sont votées ne sont que des injonctions morales.

Les 193 nations voteraient à l’unanimité des résolutions qui, à titre d’exemple, demanderaient la fin des exactions contre les Kurdes ou les Ouïgours par les gouvernements turc ou chinois : ces résolutions ne seraient que vœux pieux comme le démontre, encore une fois, la récente résolution[xi] de l’ONU du 28 décembre 2019, adoptée à l’encontre du gouvernement birman à quasi-majorité par l’Assemblée générale.


La résolution qui condamnait sévèrement les arrestations arbitraires, les viols, la torture ainsi que la mort en détention de Rohingyas musulmans du Myanmar n’a strictement rien changé à la situation. L’ONU, dont le mandat est de faciliter la coopération dans le droit international, la sécurité internationale, le développement économique, le progrès social, les droits humains et la réalisation à terme de la paix mondiale ne peut pourtant pas lever d’impôts. Elle ne possède même pas d’armée propre.


Les fonds, les casques bleus et le matériel lui sont prêtés selon le bon vouloir des États membres, à commencer par ceux de son Conseil de sécurité. Une organisation sans police, sans armée, sans pouvoir de coercition, sans revenus propres est assujettie aux bons vouloirs de ses pays membres, quelle que soit sa légitimité.


Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, le déplorait de cette belle formule:


L'ONU est la seule caserne de pompiers au monde qui doit, lorsqu'il y a un feu, espérer qu’on veuille bien lui prêter un camion et des pompiers pour l’éteindre…[xii]»


Cela fut voulu par les instigateurs de l’ONU : les vainqueurs de 39-45 soient les États-Unis, la Russie (U.R.S.S.), la Grande-Bretagne, la France et la Chine qui possèdent, encore à ce jour, l'essentiel des forces militaires de la planète.


Souhaitant empêcher que l’ONU ait la capacité de leur nuire, ils se gardèrent le vrai pouvoir de décision au sein du Conseil de sécurité, un conseil d’administration de l’ONU en quelque sorte, une structure omnipotente au sommet du système des Nations Unies.


En mars 1943, quelques mois avant la fondation de l’ONU, lors d’un dîner à la Maison-Blanche, le président américain, Franklin Delano Roosevelt, partageait avec l’ambassadeur britannique, Anthony Eden, sa vision de cet organe: « les grandes puissances devraient désarmer toutes les autres nations [...] les petites puissances ne devraient posséder rien de plus dangereux que des fusils. Les vraies décisions seraient alors prises par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’URSS et la Chine[xiii]. »


Seul compétent pour constater la violation par un État de ses obligations en matière de sécurité internationale, le Conseil de sécurité peut décider d'un embargo économique ou, dans des cas extrêmes, d’actions militaires. Ces prérogatives sont exercées par un organe composé de 15 représentants des États membres dont 10 sont élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans.


Les cinq nations victorieuses, elles, détiennent le statut de membre permanent et un pouvoir extraordinaire: le droit de véto. Il leur permet de bloquer toute résolution qui contrarie même très indirectement leurs intérêts. Il garantit ainsi depuis 1945, la paralysie d’une organisation censée protéger les droits humains et la paix, mais qui se montre impuissante à agir là même où l’action serait la plus nécessaire.


Concrètement, cela veut dire qu’une résolution légitimement adoptée par plus des 2/3 des quelque 200 nations de l’Assemblée générale des Nations Unies et ensuite, entérinée par jusqu’à 14 des 15 pays membres du Conseil de sécurité, si c’est un enjeu de sécurité (et comme c’est le Conseil de Sécurité qui détermine ce qui est un enjeu de sécurité ou pas … tout et rien peut l’être) , eh bien, cette belle majorité peut être rendue caduque par le véto d’une seule de ces cinq nations…


Et parmi ces cinq nations à droit de véto, deux ne s’en privent particulièrement pas : l’U.R.S.S./Russie et les États-Unis. Ils comptent ensemble pour 80% des quelque 300 utilisations du véto depuis 1945. Et depuis quelques années, la Chine s’est jointe à ce club infamant des champions de l’obstruction.



Je suis persuadé que le Grand Architecte du monde le perfectionnera de façon à ce qu’il ne devienne éventuellement qu’une nation unique, Les armées ne seront dès lors plus nécessaires.

Ulysses S. Grant



Pour ne donner qu’un exemple de la débâcle morale de l’entité : en 2013 pendant la guerre civile en Syrie, des inspecteurs de l’ONU confirment que le sarin, une arme chimique hautement toxique, a été utilisé par le régime de Bachar el-Assad contre des civils à la Ghouta[xiv]. Son utilisation pourrait avoir causé jusqu’à 1700 morts. Des images d’enfants morts, les bras croisés sur la poitrine, sans blessures apparentes, font le tour du monde provoquant l’indignation d’une opinion publique internationale qui exige des sanctions.


Le Conseil de Sécurité se penche sur la question. D’âpres négociations s’engagent entre les États-Unis et la France, d’une part, et la Russie et la Chine alliées du régime Syrien. La résolution 2118 maintes fois remaniées ne pourra être adoptée par le Conseil qu’une fois totalement exsangues de toutes possibilités d’intervention ou sanctions contre le régime qui n’y est même nommé comme agresseur[xv].


Le texte n’autorise pas le recours à la force en cas de non-respect de la résolution, mais prévoit la possibilité de sanctions qui avant d’être appliquées nécessiteront une deuxième résolution où les vetos de la Russie et de la Chine pourront être utilisés comme ils le furent jusqu’au vote du 27 septembre.


Les alliances stratégiques et les intérêts nationaux dictent depuis longtemps les décisions de chacun des membres du Conseil. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, déplorera, dans la foulée, l'incapacité des membres du Conseil à s'entendre sur le dossier syrien : « depuis deux ans et demi, pas une seule résolution n'a été adoptée par le Conseil de sécurité, pas même sur l'humanitaire. C'est une situation incroyable. C'est un échec des Nations unies[xvi]


En 2020, en pleine tempête de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) alors que la pandémie affecte l’ensemble de la planète, son successeur au même poste, Antonio Guterres, en arrive au même constat lorsqu’il doit supplier les membres du Conseil de cesser leurs jeux politiques afin d’assurer un certain leadership dans la crise[xvii].

70 ans après sa création, le groupe fermé des membres permanents du Conseil de sécurité n’a pas bougé d’un iota. Logique : toute modification à la Charte des Nations Unies doit être ratifiée par les deux tiers des membres des Nations unies ET TOUS les membres permanents du Conseil de sécurité…


Pourtant, selon ses propres critères d’admission : (puissance économique, militaire et démographique) l'Allemagne, le Japon, l'Inde, le Brésil et la Turquie devraient logiquement, aujourd’hui, être membres permanents du Conseil de sécurité et y détenir aussi un droit de véto.


Ce serait justice, mais le sort de la planète ne s’en porterait pas mieux pour autant.

Autre problème de l’ONU : sa structure profondément antidémocratique en son sens primordial où chaque être humain devrait équivaloir à une voix. On dénombre 40 pays membres de l'ONU dont la population est de moins d’un million d’habitants. 13 pays parmi ceux-ci comptent même moins de 100 000 citoyens. Pourtant chaque nation siégeant à l’Assemblée générale détient une voix; et une seule.


Le vote de chacune de ces nations à l’ONU pèse autant que celui de la Chine ou de l'Inde (dont la population dépassera celle de la Chine en 2030).

Présentement, les six pays les plus populeux de la planète constituent 50% de la population de l'humanité. À l'autre bout du spectre, 93 nations constituent moins de 0,1% de la population de la planète.


Les représentants des nations à l’ONU, comme au sein de ses organes, se préoccupent prioritairement, et ce plus que jamais, de préserver les intérêts des nations qu’ils représentent même si ce doit être au détriment de la justice et du bien général de l’humanité. Zeid Ra’ad al Hussein, haut-commissaire sortant aux droits de l’Homme des Nations unies le dénonçait ainsi:


« L’oppression est revenue à la mode ; l’état sécuritaire est de retour et les libertés fondamentales reculent dans toutes les régions du monde. Les responsables tout de suite après ceux qui tuent et qui mutilent, ce sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU…. Le système international pourrait devenir dangereusement instable. Pourtant plutôt que d'y faire face, nous semblons nous en détourner et nous replier sur nous-mêmes[xviii]. »


Sur cet enjeu et sur une multitude d’autres dossiers touchant l'ensemble de l'humanité, l'inertie des organisations internationales n'est plus acceptable.



Voilà, c'est tout pour l'épisode 3.


Merci à Magalie Roland d'avoir prêté sa voix aux citations.


Le thème musical du podcast est la pièce ‘’Who would have tought’’ de l’artiste Crowander. Elle est une courtoisie libre de droit disponible ici sur Free Music Archive.


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Merci de votre écoute et au plaisir de vous retrouver pour l'épisode 4 !

[i] ONU, Résumé analytique du Rapport 2019 du Programme pour l’environnement de l’ONU sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions. https://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/30798/EGR19ESFR.pdf?sequence=15 [ii] Organisation météorologique mondiale (OMM) « Un rapport inter-organisations met en évidence les répercussions croissantes du changement climatique sur l’atmosphère, les terres et les océans », Communiqué de presse no. 10032020, 10 mars 2020. https://public.wmo.int/fr/medias/communiqu%C3%A9s-de-presse/un-rapport-interorganisations-met-en-%C3%A9vidence-les-r%C3%A9percussions

[iii]Ibid. [iv]Ibid. [v] Dépêche AFP, « Réchauffement trois fois plus rapide au Pôle Sud que dans le reste du monde », Géo, 29 juin 2020. https://www.geo.fr/environnement/rechauffement-3-fois-plus-rapide-au-pole-sud-que-dans-le-reste-du-monde-201094

[vi] Alain Labelle, « Boom inquiétant de méthane dans l’atmosphère », Nouvelles Radio-Canada, 12 décembre 2016. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1005320/boom-inquietant-methane-dans-atmosphere?fbclid=IwAR1L71IAHEutDuwadx8n665zADQgzvWyxOmCn9R2Oz6xLv2IvVZUgMqkK9k

[vii] Naomi Klein, Tout peut changer capitalisme et changement climatique, Actes Sud/Lux, Montréal, Collection futur proche, 2015, p. 23.

[viii] Council on foreign relations, Amanda Shendruk, Laura Hillard, Diana Roy, « Funding the United Nations: What Impact Do U.S. Contributions Have on UN Agencies and Program », https://www.cfr.org/article/, April, 24, 2020. [ix] Andrew Restuccia, Gordon Lubold, Drew Hinshaw, « Trump Threatens to Permanently Cut Funding to World Health Organization », The Wall Street Journal, May 19, 2020.

[x] Ibid. [xi] Associated Press, « U.N. Resolution Condemns Myanmar’s Abuse of Rohingya », New York Times, december 28 2019. https://www.nytimes.com/2019/12/28/world/asia/united-nations-rohingya.html

[xii] Texte intégral d’un entretien accordé par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan à RFI, diffusé le 10 septembre 2005 http://www1.rfi.fr/actufr/articles/069/article_38545.asp [xiii] David L. Bosco, Five to Rule Them All : the UN Security Council and the making of the modern World, New York, Oxford University Press, 2009, p. 15.

[xiv] Collectif, École de politique appliquée, Université de Sherbrooke, « Utilisation d'armes chimiques à Ghouta, en Syrie », Perspective Monde, 21 août 2013. [xv] Anne Bernas, « Le goût amer de la résolution de l’ONU sur la Syrie », RFI, 01 octobre 2013.

[xvi] Collectif, École de politique appliquée, Université de Sherbrooke, Ibid. [xvii] Nations Unies, « Covid-19 : Guterres appelle le Conseil de sécurité à l’unité pour affronter les menaces sur la paix. », Onu info, 9 avril 2020.

[xviii] Allocution de Zeid Ra'ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme citée dans ONU Info, 17 février 2017 : https://news.un.org/fr/story/2017/02/352512-le-chef-des-droits-de-lhomme-de-lonu-appelle-defendre-le-droit-international

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